Pourquoi il est de plus en plus difficile d’acheter dans le neuf ?


La crise se poursuit dans l’immobilier neuf. Au troisième trimestre, les commercialisations de logements neufs des promoteurs ont tourné au ralenti, selon une étude* publiée par le SDES (Service des données et études statistiques) rattaché au ministère de la Transition Écologique. Seulement 24.300 biens immobiliers ont ainsi été réservés en France métropolitaine entre début juillet et fin septembre, d’après les chiffres ministériels. Certes, il s’agit d’un léger redressement par rapport au – catastrophique – deuxième trimestre 2020. Néanmoins, si l’on compare avec le troisième trimestre de 2019, les réservations ont chuté de 16%. “Il ne s’agit donc pas d’un retour à la normale pour les achats de logements neufs des ménages”, résument les auteurs de l’étude. Dans le détail, les particuliers n’ont réservé que 22.500 appartements entre juillet et septembre, soit 5.700 de moins comparé à l’année précédente. “La réduction, plus prononcée pour les studios (- 20,9 %), porte sur toutes les tailles d’appartement”, précise l’étude.

Une offre elle aussi en chute libre

Les ventes diminuent… et pourtant, la pénurie de logement neuf s’accélère ! Pour comprendre ce phénomène, il faut regarder le nombre de logements mis en vente. Les promoteurs le constataient eux-mêmes en septembre dernier : ils ne parviennent plus à en mettre suffisamment de programmes sur le marché. D’après l’étude ministérielle, seulement 18.902 biens ont été mis en vente au troisième trimestre 2020, contre 25.007 sur la même période 2019. Les stocks de biens à vendre (appelés encours) s’érodent mécaniquement, constatent ainsi les auteurs de l’étude. D’après leurs chiffres, ils seraient passés de 111.617 au troisième trimestre 2019 à 98.267 un an plus tard. Soit une baisse de stock de 12%.

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