Pourquoi le marché immobilier freine ?


Les taux de crédit ont continué d’augmenter au premier semestre, tandis que les conditions d’obtention des prêts se sont durcies, notamment en raison du taux d’usure. Sans compter les effets de la hausse des prix de l’immobilier.

Prix et taux en hausse, effet couperet du taux d’usure: coup de frein sur le marché immobilier

Après une relative stabilité en 2021 à des niveaux historiquement bas, les taux des crédits immobiliers accordés par les banques ont augmenté de 50 points de base au premier semestre 2022 selon le bilan dressé par le courtier Cafpi, atteignant en moyenne hors assurance 1,65% sur 20 ans et 1,80% sur 25 ans. « C’est la fin d’une période durant laquelle les conditions d’emprunt étaient exceptionnellement favorables pour les acquéreurs », estime Olivier Lendrevie président de Cafpi.

Taux et inflation

Ce phénomène s’explique principalement par la flambée de l’inflation, due à la fois par la sortie de crise sanitaire et au climat géopolitique instable. En à peine un an, l’inflation a bondi de 1,4% à 5,8% selon les derniers chiffres de l’Insee. Et les banques elles-mêmes sont contraintes de payer plus cher pour se refinancer. Le taux de l’OAT (obligation assimilable du Trésor) 10 ans, qui sert de référence pour fixer le niveau taux d’intérêt, a atteint 2,35% mi-juin, contre 0,2% en début d’année. La hausse des taux a des conséquences concrètes sur le budget des emprunteurs: « La hausse de 0,5 point des taux réduit la capacité d’emprunt de 5% à mensualités égales », calcule Olivier Lendrevie.

Après une relative stabilité en 2021 à des niveaux historiquement bas, les taux des crédits immobiliers accordés par les banques ont augmenté de 50 points de base au premier semestre 2022 selon le bilan dressé par le courtier Cafpi, atteignant en moyenne hors assurance 1,65% sur 20 ans et 1,80% sur 25 ans. « C’est la fin d’une période durant laquelle les conditions d’emprunt étaient exceptionnellement favorables pour les acquéreurs », estime Olivier Lendrevie président de Cafpi.

Taux et inflation

Ce phénomène s’explique principalement par la flambée de l’inflation, due à la fois par la sortie de crise sanitaire et au climat géopolitique instable. En à peine un an, l’inflation a bondi de 1,4% à 5,8% selon les derniers chiffres de l’Insee. Et les banques elles-mêmes sont contraintes de payer plus cher pour se refinancer. Le taux de l’OAT (obligation assimilable du Trésor) 10 ans, qui sert de référence pour fixer le niveau taux d’intérêt, a atteint 2,35% mi-juin, contre 0,2% en début d’année. La hausse des taux a des conséquences concrètes sur le budget des emprunteurs: « La hausse de 0,5 point des taux réduit la capacité d’emprunt de 5% à mensualités égales », calcule Olivier Lendrevie.

Des conséquences sur l’accession à la propriété

Dans une enquête menée par l’IFOP pour Cafpi sur les envies des Français en matière d’accession à la propriété, les chiffres révèlent une inquiétude grandissante sur la situation économique et leur capacité à devenir propriétaires: 79% des Français jugent que « nous sommes encore en pleine crise »; 66% sont inquiets des effets de l’inflation sur l’accès au crédit; 57% estiment que le niveau d’inflation peut retarder un projet d’achat immobilier. Du fait de la remontée des taux, 62% des Français estiment désormais qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir un crédit pour l’achat d’un bien immobilier. « Les primo-accédants sont même 64% à percevoir un durcissement des conditions d’obtention d’un crédit », note Olivier Lendrevie.

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