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35% de propriétaires craignent de ne pas vendre assez vite.
Alors que les acheteurs sont bien présents sur le marché immobilier – « Nous n’avons jamais eu autant de visites sur nos sites. Ils enregistrent jusqu’à 70 % de volume de recherches supplémentaires depuis avril, confie Séverine Amate, porte-parole de SeLoger, au JDD. Et ce n’est pas uniquement du “lèche-vitrines ». La volonté de passage à l’acte se caractérise par une prise de contact avec les agents. » – le nombre d’annonces, lui, a tendance à reculer. Le marché immobilier est bel et bien en situation de pénurie avec une offre qui se rétrécit alors que les prix, eux, ne cessent d’augmenter. À quoi cette situation est-elle due ? Éléments d’explication.
La crise sanitaire a accru la tension du marché immobilier
Comme on pouvait s’y attendre, la pénurie actuelle de biens immobiliers qui préxistait à la crise du Covid-19, s’est aggravée au cours des derniers mois… En effet, l’immobilier fait figure de valeur-refuge aux yeux d’un grand nombre de Français et cette appétence pour la pierre s’est même renforcée depuis la crise sanitaire. Frustrés ne n’avoir pu concrétiser leurs projets, les candidats à l’achat immobilier se sont ainsi empressés – sitôt déconfinés – de les réaliser. Ce rebond technique s’est traduit par une hausse de 460 % des transactions entre avril et juillet. Force est également de constater que la hausse de la demande se généralise. Cette tendance haussière s’est d’ailleurs traduite par une augmentation du volume de recherches – opérées sur nos sites depuis avril dernier – pouvant atteindre 70 % !
Des propriétaires qui doutent
Alors que les candidats à l’achat mettent les bouchées doubles pour concrétiser rapidement leurs projets, du côté des propriétaires, l’incertitude liée au contexte sanitaire les pousse plutôt à reporter leurs ventes, contribuant par là même à alimenter la pénurie d’offres de logements. En effet, l’impact du Covid sur l’économie française suscite l’inquiétude chez les propriétaires-vendeurs, non seulement quant à leur propre trésorerie mais aussi quant à la capacité d’achat des acquéreurs potentiels. Selon une étude SeLoger, 71% des candidats à la vente d’un logement redoutent une dégradation du niveau de vie en France. Le nombre de biens à vendre sur les principaux sites immobiliers accuse ainsi une baisse de plus de 10 %. Quant à l’activité immobilière, elle recule en 2020, affichant une perte de 16,1 % sur l’année (Source : Baromètre LPI-SeLoger).
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