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Les métiers de l’épargne, de la banque et de la gestion de patrimoine subissent la crise du Covid-19 de plein fouet. Entre les confinements à répétition, la crise économique et surtout l’impossibilité de rencontrer des clients chez eux ou au domicile rend complexe, voire quasi-impossible, l’exercice de l’activité traditionnelle.
Plus personne n’a envie de rencontrer physiquement son banquier ou son conseiller en gestion de patrimoine. Avec l’adoption généralisée des relations à distance, ces rendez-vous apparaissent de plus en plus comme un gaspillage de temps et d’énergie tant pour le client que le conseiller. La crise du coronavirus est en train de modifier en profondeur l’exercice des métiers de la gestion de patrimoine et de la distribution de produits financiers et bancaires.
Les agences bancaires se vident. Demain, il faudra même payer pour avoir le luxe d’avoir un banquier en agence. Par exemple, La BNP est en train de généraliser l’accès payant à son conseiller bancaire. Celui qui ne paye pas, ne pourra plus rencontrer un banquier et basculera donc automatiquement en banque en ligne. La BNP annonce d’ailleurs la suppression de 300 postes de conseiller.
C’est là une rupture majeure qui montre bien que les choses sont en train de changer.
La fermeture d’agences bancaires devrait accélérer dans les prochaines années. Souvenez-vous : Dans les années 90-2000, les commerces de bouche et autres artisans traditionnellement présent dans les bourgs de nos communes ont fermé et ce sont des agences bancaires qui se sont ouvertes ; Demain, ces agences bancaires vont fermer… et ce sont probablement ces mêmes commerces de bouche qui vont rouvrir – Il faut que tout change pour que rien ne change…
Les épargnants et les détenteurs de patrimoine adaptent très rapidement leur mode de fonctionnement et devraient conserver ces nouveaux réflexes dans l’après Covid-19. Aujourd’hui, et demain plus que jamais, les épargnants devraient utiliser le canal « Internet » et la vente à distance pour gérer leur patrimoine.
Les épargnants épargneront, ouvriront des contrats d’assurance-vie, des PER, achèteront des SCPI sans jamais rencontrer un conseiller bancaire, un conseiller en investissement financier ou un courtier en assurances. On a pas besoin de se déplacer dans une agence bancaire, chez un conseiller en investissement financier ou un courtier pour souscrire un produit d’épargne et c’est la crise du Covid-19 qui nous a permis de nous en rendre compte.
Internet est naturellement utilisé par les épargnants pour épargner. C’est le modèle classique des mutuelles d’assurances qui exercent la vente à distance depuis toujours. Il n’y a là rien de nouveau et on sait que cela fonctionne parfaitement. Souscrire un placement à distance n’est vraiment pas compliqué à l’heure d’Internet;
Ainsi, la crise du covid-19 accélère la transition digitale de l’activité de distribution d’épargne. Ce virage violent et rapide n’est pas sans poser un problème de fond pour les distributeurs indépendants et autres courtiers. Ces acteurs qui ont besoin de rencontrer leur prospect pour « vendre » un produit d’épargne ne peuvent plus exercer leur métier si les clients optent pour la vente à distance. C’est tout le modèle économique de la vente d’épargne qu’il faut revoir rapidement.
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