Ralentis par le dollar, les prix de l’or devraient remonter d’ici à la fin de l’année

Les prix de l’or accusent une baisse de 0,75% ce jeudi, à 1944$ l’once au comptant sur les cours CFD d’IG.

La valeur refuge est ralentie par une reprise du dollar (EUR/USD à -0,25%) après la décision de politique monétaire de la Fed et l’intervention de Jerome Powell hier soir.
La Réserve fédérale américaine a indiqué qu’elle n’augmenterait pas ses taux d’intérêts directeurs avant 2024 alors qu’elle s’était précédemment engagé à les maintenir à leur niveau actuel jusqu’en 2023.

Le cours de l’or ralenti par le dollar

Mais elle s’est montrée plus optimiste sur la relance américaine, en prévoyant une chute du PIB de 3,7% seulement cette année contre -6,7% anticipés en juin. Cette moindre récession devrait aussi s’accompagner d’un taux de chômage moins important que prévu à 7,6% alors que la Fed tablait il y a trois mois sur 9,3%.

Ces annonces positives sur la croissance des Etats-Unis ont fait rebondir le billet vert à 1,1882 face à l’euro hier soir, entraînant le cours de l’or à se replier sous les 1940$ ce jeudi au petit matin.

Les indices ont réagi globalement négativement, rapidement passés dans le rouge à la fin de la conférence de presse de Jerome Powell, vers 21h. Ce matin, les marchés actions européens sont en repli de 0,8% à 0,9%. Les futures de la bourse de New York baissent plus franchement : les contrats à terme sur le Dow Jones décrochent de 1,2%, ceux du S&P 500 de 1,4%, et ceux du Nasdaq de 1,6%.

Pas assez dovish pour les uns, trop optimiste pour les autres, la Fed a laissé les investisseurs sur leur faim, « pas inspirés par une banque centrale qui semble hésiter à adopter de nouvelles mesures de relance pour améliorer les fondamentaux », considère Margaret Yang, chez DailyFX.

De retour au-dessus des 2000$ dans quelques semaines ?

Si la hausse du dollar a pesé sur l’or, la réaction baissière du métal précieux devrait rester momentanée, considèrent les analystes.

La possibilité de laisser courir ponctuellement l’inflation au-delà de l’objectif des 2%, des taux bas et la perspective d’une politique monétaire durablement accommodante constituent « une toile de fond extrêmement favorable pour l’or pour les années à venir », souligne Brien Lundin, de Gold Newsletter.

Entre le plus fort de la crise du coronavirus, où les cours sont tombés à 1470$ le 19 mars, et leur record historique du 6 août (clôture) à 2062$, les prix de l’or se sont appréciés de plus de 40% avant d’entamer une correction et évoluer dans un range compris entre 1940 et 1970$ depuis un mois.

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