[ad_1]
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé sous conditions l’allongement de 40 à 50 ans l’activité des plus vieux réacteurs en France. Mais dix ans c’est vite passé, et la question de leur remplacement n’est pas tranchée.
L’autorité administrative indépendante, chargée au nom de l’Etat de contribuer à la réglementation du nucléaire, d’en contrôler les installations et de «participer à l’information du public, y compris en cas de situation d’urgence», vient de rendre sa décision sur la prolongation de la durée d’activité des plus anciens réacteurs du parc nucléaire français.
Elle concerne 32 réacteurs d’une puissance installée de 900 MWe chacun, mis en service pour l’essentiel dans les années 1980 et dont la durée d’activité initialement prévue était de 40 ans. Ils devraient atteindre progressivement cette échéance, que l’ANS appelle leur «quatrième réexamen périodique», au plus tard d’ici 2031. Les centrales concernées sont les plus anciennes : Bugey (Ain), Blayais (Gironde), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord), Saint-Laurent (Loir-et-Cher) et Tricastin (Drôme).
Selon la note d’information publiée sur son site : «L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement de ces réacteurs pour les dix ans qui suivent leur quatrième réexamen périodique.» Elle prescrit la réalisation des améliorations de la sûreté prévue par EDF, et ajoute ses propres recommandations. EDF devra ainsi réaliser une série de tests et de travaux pour améliorer la sûreté de ses réacteurs.
Un premier objectif est de réduire les conséquences des accidents et notamment des accidents graves, avec une fusion du cœur du réacteur
[ad_2]