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La surchauffe guette le marché de la dette spéculative, titre l’Agefi qui nous apprend que « les entreprises listées en haut rendement ont placé cette année plus de 45 milliards d’euros. Lundi huit opérations ont été annoncées, un record ». (Source Agefi.fr ici)
« Rien que la semaine passée, neuf émetteurs ont placé plus de 6 milliards d’euros.
Le marché primaire high yield (HY) euro est en ébullition. Depuis le début de l’année, 45,5 milliards d’euros ont été émis par des entreprises notées en catégorie spéculative, soit plus du double de l’an dernier, selon SG CIB. La semaine passée, neuf émetteurs ont placé plus de 6 milliards. Et le mouvement s’accélère.
« Lundi, nous avons eu huit opérations annoncées. C’est un record absolu en une seule journée », constate Benoit Soler, gérant chez Keren Finance. Adler Group, CBR Fashion, Grünenthal, Oriflame, Louis Dreyfus, Birkenstock, Picard et Mytilineos ont annoncé leur intention d’émettre des obligations.
« Le crédit HY est plutôt bien positionné dans l’environnement actuel un peu plus inflationniste et avec des hausses importantes de bénéfices pour les entreprises », relève Benoist Grasset, gérant chez Generali Investments. Mais il y a aussi une forte demande des investisseurs. « Les investisseurs institutionnels, notamment les assureurs, soutiennent le marché en cherchant à repositionner leurs portefeuilles aujourd’hui très longs en duration et exposés aux obligations détenues par la BCE, vers des actifs plus en ligne avec l’économie réelle », poursuit le gérant ».
En gros les investisseurs achètent massivement les obligations les « plus » risquées d’entreprises, celles qui dans un contexte de taux négatifs, rapportent le plus ce qui veut dire des taux positifs !
Est-ce une bulle ?
Evidemment.
Va-t-elle éclater ?
Pas forcément.
Tout dépendra de l’augmentation des risques de faillite en fonction de la situation économique et de l’éventuel arrêt des aides d’un côté et de l’évolution de l’inflation de l’autre côté.
Charles SANNAT
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