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Il y aurait du y avoir une seconde jambe de baisse comme on dit dans le jargon après la correction de mars dernier. Je l’attends toujours. Ce sera alors le moment de se repositionner car cela devrait nous mener plus bas. Enfin ça c’est la théorie, parce que dans les faits les marchés n’ont jamais été aussi hauts ! Voilà ce qu’en dit cet article ci-dessous que vous pouvez lire entier.
« La question des taux d’intérêt est secondaire. Ce qui compte, c’est l’action des banques centrales. Elles injectent tellement d’argent dans le système qu’il se trouve en lévitation. »
Je partage pleinement cette analyse. Les marchés sont en lévitation grâce aux injections des banques centrales. Si les banques centrales n’étaient pas massivement intervenues, le krach aurait été magistral. Mais elles l’ont empêché.
Jusqu’à quand ?
Personne ne peut répondre à cette question.
Mais un marché truqué est un marché qu’il ne faut pas acheter.
Charles SANNAT
Source agence de presse russe Sputnik.com ici :
La Bourse US sur l’autoroute du krach? «C’est un cycle infernal», alerte un trader
L’envolée des valeurs technologiques US cessera-t-elle avec la remontée des taux obligataires? La débâcle du fonds spéculatif Archegos Capital Management a, pour un temps, fait oublier cette menace du côté de Wall Street. Le trader Anice Lajnef, habitué des salles de marchés, rappelle qu’elle est pourtant bien réelle.
743%. C’est l’appréciation du titre Tesla en 2020. Ignorant la crise du Covid-19, la marque de voitures électriques d’Elon Musk a pulvérisé tous les records. Dans son sillage, de nombreuses valeurs technologiques ont fait passer le Nasdaq, indice de référence en la matière du côté de Wall Street, de 7.700 points le 31 mars 2020 à plus de 13.000 points un an plus tard.
Mais l’euphorie pourrait bien prendre fin. En cause? La remontée des taux d’intérêt, ennemie jurée de l’injection monétaire.
«Les taux ont sensiblement augmenté aux États-Unis. Depuis la victoire de Joe Biden, on est passé de moins de 0,85 à plus de 1,7 aujourd’hui. Cette remontée fait peur», avertit au micro de Sputnik le trader Anice Lajnef, basé à Londres.
Le 30 mars, la Bourse de New York a terminé en baisse. La faute à la remontée des rendements obligataires qui ont, encore une fois, pénalisé les valeurs du secteur technologique. Le Nasdaq Composite a cédé du terrain. Toujours haut. Mais fébrile.
La Fed impuissante?
L’affaire Archegos Capital Management avait presque fait oublier la menace. Pour rappel, le fonds d’investissement censé gérer le pécule du controversé Bill Hwang, condamné en 2012 par la commission de sécurité et des échanges, est à l’origine d’un séisme sur les marchés. De mauvais investissements dans des produits dérivés et l’incapacité de couvrir ses appels de marge ont entraîné la liquidation de très nombreux titres. Le scandale se chiffre en dizaines de milliards de dollars. De grandes banques telles que le Crédit Suisse ou la japonaise Nomura accusent des pertes colossales.
Épargnées par le mauvais mouvement d’Archegos, les valeurs technologiques américaines ont d’autres préoccupations. Les tensions sur les taux obligataires américains, en partie provoquées par le gigantesque plan de relance Biden (1.900 milliards) risquent de faire exploser la bulle. Anice Lajnef rappelle que l’action de la Fed est censée gérer cette hausse. Elle a maintenu ses taux directeurs à des niveaux historiquement bas et continue d’acheter pour des dizaines de milliards de dollars d’obligations tous les mois. «Mais malgré sa politique monétaire ultra accommodante, elle ne parvient pas à enrayer la hausse des taux», souligne le trader.
Ce dernier rappelle que, malgré son action d’envergure, la Fed n’achète pas 100% des dettes émises. «De nombreux investisseurs privés se disent que le jeu n’en vaut pas la chandelle», rappelle-t-il. Avant de lancer une mise en garde:
«Le grand danger d’une remontée des taux reste le risque que des bulles explosent sur les marchés.»
Comme d’autres observateurs, Anice Lajnef explique les performances sidérantes de nombreuses actions par la politique monétaire des banques centrales. Un contexte qui, selon l’expert, n’est pas de bon augure. Il estime que, à la suite de la crise de 2008, causée par l’endettement, les politiques monétaires ont répondu… «avec plus d’endettement»:
«Ce qui s’est passé avec Archegos va arriver de plus en plus souvent. C’est un cycle infernal. C’est le caractère maniaco-dépressif de la Bourse. Plus ça monte, plus on achète. Mais, quand ça baisse et que l’on est obligé de vendre, un engrenage se met en route et l’on peut arriver à un krach.»
Comme évoqué précédemment, la place américaine a vu rouge le 30 mars. À la suite d’un record, le Dow Jones Industrial Average a chuté de 0,31% à 33.066,96 points. Même chose pour le Nasdaq avec une baisse de 0,11% à 13.045,39 points. Quant à l’indice élargi S&P 500, il a reculé de 0,32% à 3.958,55 points. Du côté des analystes de Charles Schwab, le coupable est tout trouvé: «Le marché américain a fini en baisse après une séance volatile qui a vu les rendements sur les bons du Trésor grimper avant l’ouverture.»
En dehors des considérations financières –quoique…– la confiance des consommateurs américains a atteint un plus haut annuel en mars. Signe que le plan Biden donne un coup de pouce à une économie qui, à l’instar de celles de nombreux pays occidentaux, a enregistré une récession record en 2020. En attendant, le secteur bancaire US jubile. La hausse des taux sur les bons du Trésor est synonyme de marges plus importantes pour les établissements de crédit. Quant à connaître l’impact de la manœuvre sur les cours des actions… Anice Lajnef conclut par un ultime appel à la prudence:
«La question des taux d’intérêt est secondaire. Ce qui compte, c’est l’action des banques centrales. Elles injectent tellement d’argent dans le système qu’il se trouve en lévitation.»
Jusqu’à la chute?
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