Comme vous pouvez le constater, la France – avec 5% de vaccinés – est en queue de peloton, juste devant le Brésil, la Russie, le Bengladesh et l’Indonésie.
Notez au passage la troisième place du Royaume-Uni dans ce domaine.
Bien entendu, ces échecs de la puissance publique ne dissuadent pas notre bureaucratie de gloser abondamment sur la nécessité de fabuleux plans de relance pilotés de mains de maître pour remettre en marche ce qui a été arrêté par cette même bureaucratie.
Le mythe de la relance par la création monétaire
Les États-Unis, vont expérimenter 1 900 Mds$ de monnaie-hélicoptère. Pour mémoire, « helicopter money » est un concept « liberal » au sens américain, donc de gauche. Il signifie que l’argent gratuit est versé directement dans les poches des consommateurs et non pas distribué aux banques ou aux grandes entreprises. Ce plan fait suite à 2 200 Mds$ de plan de soutien de mars 2020 et 890 Mds$ en décembre 2020. En gros plus de 20 % de la taille de l’économie américaine. C’est ce que les ignares qualifient d’ultralibéralisme : 3 200 $ d’argent surgi du néant empoché au total par chaque Américain gagnant moins de 80 000 $ par an. Par comparaison, l’Europe, avec ses 750 Mds€ pour compenser le recul dû à la mise à l’arrêt des économies est un gentil mickey comparé aux États-Unis.
Du coup, les technocrates de l’État stratège, les politiciens amateurs de distribution d’argent gratuit, les intellos-économistes payés par l’argent public, les pratiquants du capitalisme de copinage et les journalistes subventionnés réclament à cors et à cris qu’on en fasse plus. Quelque chose de grand, non, mieux : de grandiose. Lutter contre le climat, par exemple ! L’avantage de ce dernier combat est bien évidemment qu’on ne mesure pas l’efficacité des dépenses engagées. Il suffit de dire que, si la température planétaire ne baisse pas, c’est faute d’en faire trop peu dans la traque au CO2 et qu’il faudrait donc en faire plus. Comme avec la lutte contre le terrorisme, la drogue ou la pauvreté, une guerre sans fin…