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La Grèce, qui s’est à peine remise de la crise de sa dette nationale et pour se voir aussitôt confrontée à l’effondrement du tourisme suite à la pandémie, peut compter sur près de 30 milliards d’euros dans le cadre du programme de développement européen «NextGenerationEU». Elle veut devenir une nouvelle Californie.
Athènes a envoyé à Bruxelles son plan de relance post-Covid pour bénéficier d’environ 30,5 milliards d’euros de subventions et de prêts. Le plan, baptisé «Grèce 2.0» et développé sous la houlette du prix Nobel Christopher Pissarides, a pour objectif de transformer le pays en une Californie d’Europe.
La réaction de Bruxelles n’a pas tardé.
«Nous avons reçu le plan de relance et de résilience de la Grèce. C’est bien de voir qu’il se concentre sur des domaines stratégiques pour l’avenir du pays: vert et numérique, emplois, compétences, investissements privés et réforme», a tweeté Ursula von der Leyen.
We have received Greece’s Recovery & Resilience plan.
Good to see that it focusses on strategic areas for the country’s future: green & digital, jobs, skills, private investment and reform.
After assessment could receive up to €30.5 billion under #NextGenerationEU
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) April 28, 2021
Selon la présidente de la Commission européenne, la Grèce pourrait recevoir jusqu’à 30,5 milliards d’euros dans le cadre du programme «NextGenerationEU».
L’Union européenne se propose de fournir un total de 672,5 milliards pour atténuer les dommages économiques causés par la pandémie, mais aussi pour que ses États membres puissent sortir de la crise plus forts.
Athènes a demandé 17,8 milliards de subventions et 12,7 milliards de prêts à faible taux d’intérêt, détaille le Süddeutsche Zeitung.
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