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Nos pauvres amis Libanais souffrent terriblement et la crise économique libanaise est un terrible exemple de ce qui pourrait nous arriver et qui n’est pas si absurde que cela. Quand on gère collectivement très mal ses finances, il arrive un moment où cela se paye très cher. Ce serait sans doute déjà notre cas, si effectivement il n’y avait pas la BCE et la caution allemande. Ne croyez pas que j’aime l’euro pour autant. C’est sa « protection » qui nous permet de faire n’importe quoi et donc permet à notre pays de chaque fois tomber un peu plus bas.
Revenons à nos amis Libanais dont le salaire minimum en pouvoir d’achat est passé de 450 dollars à 50 dollars aujourd’hui.
Avec 675 000 livres par semaine, ce ne sont pas les prix qui montent ni votre salaire, c’est la monnaie qui s’effondre. Vous avez toutes les explications pour ceux qui veulent aller plus loin dans mon dossier sur l’inflation « Retour de l’inflation, comment éviter d’être ruiner » ici.
#Liban Le salaire minimum fixé à 675 000 livres par mois vaut désormais moins d’une cinquantaine de dollars contre 450 avant la crise https://t.co/ZoLKhWaqJMpic.twitter.com/8cA1d2IgxN
— Middle East Eye Fr (@MiddleEastEyeFr) June 8, 2021
Du coup, c’est la débrouille et côté débrouille le parti chiite est très fort.
Au Liban, le Hezbollah lance des programmes d’aides tous azimuts
« Le parti chiite a lancé une carte pour que les plus démunis puissent se nourrir ou se soigner à prix réduits. Un joli coup de pub pour la milice chiite, qui tente d’apaiser la grogne sociale au sein de sa communauté
Ancien soldat de l’armée libanaise, Ali* ne peut plus vivre avec sa seule retraite. Avec la dépréciation de la livre libanaise, qui a perdu 90 % de sa valeur face au dollar, sa solde équivaut désormais à moins de 200 dollars par mois.
La vision politique de cet habitant de Bourj al-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, où domine le Hezbollah, se résume aujourd’hui à qui peut l’aider.
« J’aurais beaucoup à dire sur les interventions du Hezbollah en Syrie. Même sur ses alliances internes. Mais aujourd’hui, ma famille s’en sortirait difficilement sans les aides que le parti fournit », explique-t-il à Middle East Eye.
Traduction : « Carte spéciale achats : la ‘’carte Al-Sajjad’’ destinée aux achats dans la nouvelle chaîne de supermarchés Al-Nour, ouverts par le Hezbollah dans plusieurs régions du Liban. L’alimentation sera vendue à des prix réduits et distribuée à des dizaines de milliers de bénéficiaires. »
Depuis quelques semaines en effet, lui et les siens bénéficient de la carte Al-Sajjad, du nom du quatrième imam chiite Ali Zayn al-Abidin, plus connu sous le surnom d’As-Sajjad, le « prosterné » (devant Dieu).
Pour Ali, ce passe précieux lui ouvre les portes de supermarchés réservés normalement à la nomenklatura et aux membres du parti chiite.
« On y trouve des produits principalement en provenance d’Iran, quelques-uns de Syrie, vendus au moins 50 % moins cher que dans le reste du pays », apprécie-t-il. « Moi, j’y achète le riz, l’huile, la farine dont ma famille a besoin. Ce n’est pas de première qualité, mais ça va : j’ai même pu revendre des provisions à mes voisins. »
Article sur l’aide apportée par le Hezbollah à lire ici.
La clef de la popularité c’est de toujours remplir les gamelles.
Charles SANNAT
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