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Le baromètre immobilier de décembre du site Meilleurs Agents met en exergue un marché de l’immobilier à deux vitesses. À l’image de Paris, dont les prix chutent de 1 % en un mois, les acheteurs se désintéressent des grandes villes Françaises. Dans le même temps, les prix des maisons dans les zones rurales connaissent une envolée à + 8,3% depuis le début de l’année.
Les prix parisiens chutent de 1% en un mois
Depuis le mois d’août 2020, les prix de l’immobilier parisien intra-muros poursuivent leur lente décrue. Une tendance qui s’est accentuée au fil des semaines depuis la rentrée. Le prix moyen du m2 s’établit à 10.275 euros et, si la baisse se poursuit à ce rythme, il pourrait atteindre le seuil des 10.000 euros d’ici 3 mois. En seulement un mois, la capitale a vu ses prix chuter de 1 %. Du jamais vu depuis 2014. Toutes les catégories de biens sont concernées par l’érosion des prix : les petites surfaces chutent de 1 % et les grandes de 0,9 %. Ce net recul des prix ramène Paris à ses niveaux d’avant la crise sanitaire. La capitale souffre du désintérêt croissant des acheteurs en quête d’espace, de pouvoir d’achat et de verdure, entraînant un ralentissement des prix de l’ordre de 3,4 % en à peine quatorze mois.
La tension immobilière décroit dans les grandes métropoles
Paris n’est pas la seule grande ville touchée par la baisse des prix immobiliers. Cette tendance baissière s’est également installée dans les dix plus grandes villes de France, à l’exception de Marseille dont les prix ont grimpé de 0,9 %. Toutes ont vu leurs prix rester relativement stables au mois de novembre. Certaines sont restées dans le vert mais de manière timide, à l’image de Toulouse (+0,2 %), Rennes (+0,2 %) et Montpellier (+0,1 %). Les autres ont toutes basculé en territoire négatif : -0,2 % à Nice, Strasbourg et à Bordeaux et -0,1 % à Lyon, Nantes et Lille.
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