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Il y a plein d’époques géologiques se terminant par « cène ». Par analogie certains ont appelé par avance « Oléocène » l’époque actuelle basée sur la consommation massive de pétrole. Oléo pour « huile ».
BP vient de faire une déclaration fracassante en disant que nous venions, nous, le monde entier, de passer probablement notre pic de consommation de pétrole et qu’à partir de maintenant notre utilisation de pétrole allait diminuer considérablement et structurellement.
Pour l’environnement c’est évidemment a priori une bonne chose.
Mais ne vous y trompez pas.
A la baisse de la consommation, contrainte et forcée, correspond une réalité bien cachée, celle de la baisse de la production mondiale.
Cela ne se voit pas, mais la production mondiale avait surtout atteint un plafond élevé mais un plafond tout de même et elle est bien incapable de progresser pour irriguer toute nouvelle croissance, d’où la nécessité d’organiser la décroissance des activités économiques humaines.
Ce phénomène est connu sous l’appellation de « pic pétrolier ». Nous y sommes directement confrontés. L’interdiction des chaudières à fioul et la « transition énergétique » vise à gérer en aussi bon ordre que possible la fin de l’oléocène.
Nous vivons une période historique extraordinaire.
Le pétrole n’est pas un problème ou un sujet parmi d’autres. Le pétrole est LE problème.
Charles SANNAT
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