A Bordeaux, même les cadres ont du mal à se loger


Dans la capitale girondine, située à deux heures de Paris en TGV, les prix sont repartis à la hausse depuis 2019, après une période d’accalmie.

La hausse du prix de l’immobilier n’a, bien sûr, pas épargné Bordeaux. Entre 2015 et 2019, le prix du mètre carré est passé de 3 410 euros à 4 722 euros, selon les chiffres du baromètre LPI-SeLoger. Si la ville a connu une accalmie en 2019, les prix sont de nouveau repartis à la hausse depuis. Un phénomène qui n’étonne pas, dans une métropole qui se situe depuis 2016 à deux heures de Paris en TGV, souvent en tête des classements des villes où il fait bon vivre.

Conséquence, l’accès à la propriété est de plus en plus difficile, même pour les ménages les plus aisés. « Ce qu’on sous-estimait peut-être, c’est la difficulté, même pour des cadres, de réussir à se loger », explique Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de Bordeaux chargé du service public du logement et de l’habitat. « Vous êtes un couple, vous avez 35 ans, deux enfants… Pour acheter un appartement ou une maison avec jardin à Bordeaux, il faut vraiment beaucoup de moyens », poursuit-il.

Par exemple, une maison en pierre bordelaise, 3 chambres, 120 m2 avec une terrasse dans le quartier des Capucins peut se vendre 596 000 euros. En cause, « les Parisiens, qui veulent quitter la capitale et se retrouver dans des villes moins grosses, arrivent avec des budgets très importants et font flamber les prix », explique Laetitia Varennes, consultante en immobilier pour Realy Smart, branche prestige du groupe Human Immobilier.

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