La crise du COVID semble avoir relégué bien loin la crise financière de 2008-2010. Or si l’arrosage de liquidité, de sauvetages et de subventions a sauvé la mise des établissements de crédit occidentaux, il ne faut pas ignorer que la perfusion permanente du « quantitative easing » prive le monde d’un système bancaire efficace et dynamique.
Rappelons brièvement que l’Eurosystème offre aujourd’hui un encours de 4 000 milliards de prêts bonifiés et d’actifs rachetés aux banques inscrites, soit au bas mot une subvention monétaire, donc publique, de 40 milliards chaque année pour ces acteurs privés. Au-delà de ces douceurs, que la BCE de Christine Lagarde entend augmenter sans en rendre compte vraiment, jamais dans l’histoire les banques n’ont été à ce point favorisées par leur proximité avec les États souverains.
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