Ce qu’un locataire à Paris peut acheter comme bien immobilier

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Selon la startup Virgil, l’effort financier est particulièrement important dans Paris pour devenir propriétaire. Résultat, il vaut mieux louer que d’acheter en raison des prix relativement élevés à moins de s’éloigner en proche banlieue…

Le constat est sans appel, les primo-accédants sont quasi-exclus de l’accès à la propriété dans Paris. Et la légère baisse des prix de 1,7% en un an selon les notaires du Grand Paris amorcée post-confinement n’y change rien. Avec une moyenne située au-dessus de 10.000 euros du mètre carré, qui grimpe dans le centre à plus de 14.000 euros, l’achat immobilier ne concerne que les très hauts revenus et les acquéreurs disposant d’un apport élevé…. Et même si les cadres ont vu leur pouvoir d’achat immobilier progresser en 10 ans dans la capitale grâce à la baisse des taux (selon les estimations de Vousfinancer qui se basent sur un salaire moyen pour les cadres de plus de 5.000 euros), il n’est possible que d’acheter 45m² en empruntant sur 25 ans. S’il est possible de trouver des biens avec un peu de travaux à un prix inférieur comme cette ancienne confiserie en rez-de-chaussée sur rue à La Chapelle, les acquéreurs doivent donc souvent faire des sacrifices, sur l’emplacement et sur la surface.

Une pièce en moins en achetant dans Paris

Virgil, jeune pousse spécialisée dans le financement de l’apport personnel des primo-accédants, a étudié l’effort financier nécessaire entre une mensualité de crédit pour devenir propriétaire et un loyer* moyen pour un salarié gagnant 40.000 euros brut par an.

« Pour sauter le pas de la propriété, les primo-accédants ont besoin de se projeter dans un appartement équivalent à ce qu’ils louent. Malheureusement, la différence entre les prix à l’achat et les prix de la location à Paris rend cette réalité impossible », explique Virgil qui a calculé la surface qu’ils doivent sacrifier pour accéder à la propriété.

Résultat, et sans grande surprise, il faut aller en dehors de la capitale pour que l’achat soit plus avantageux en terme de superficie que la location. Pour le même budget mensuel alloué au logement, les acquéreurs perdront jusqu’à 35% de surface en achetant dans Paris. « En moyenne, à Paris, un primo-accédant devra sacrifier 26% de superficie s’il veut devenir propriétaire. Par exemple, un jeune actif qui gagne 40.000 euros brut annuel et qui vit dans le 18ème peut louer un appartement de 27m2. Pour transformer son loyer en mensualité, il doit sacrifier 7m2 », constate la startup.

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