C’est une analyse que nous vous proposons depuis longtemps, et cela bien avant la crise du Covid-19 : Et si l’avenir était aux villes moyennes ?
Bien évidemment, la thématique est aujourd’hui à la mode, mais en 2017 et dès la première édition de notre livre « Investir dans l’immobilier« (dont l’édition 2022 sort le 15/02/2022 disponible en pré-commande dès aujourd’hui au prix exceptionnel de 58€ TTC au lieu de 69€ TTC à partir du 16/02/2022 ), nous vous expliquions, dans un texte publié le 06/12/2017 :
« Investir au bon moment c’est souvent investir à contre-courant. C’est faire le pari d’investir dans un actif, un emplacement, une stratégie, aujourd’hui délaissés mais qui pourrait retrouver l’attrait de la demande dans les prochaines années.
Considérant d’une part qu’un bon achat se fait à l’achat et que le marché est le fruit de l’offre et de la demande… La logique voudrait que l’investisseur immobilier visionnaire soit capable d’investir aujourd’hui dans un bien immobilier peu valorisé, non recherché par le marché et situé sur un marché (offre/demande) qui bénéficiera de facteurs positifs dans les prochaines années.
Et si investir à contre-courant était d’investir dans les centres-villes des villes moyennes aujourd’hui abandonnée et en voie de désertification ?
Bien évidemment, les décideurs et commentateurs n’ayant que de très rares connaissances au delà du périphérique Parisien, il apparaît totalement absurde d’envisager s’investir dans l’acquisition d’un bien immobilier dans une région dans laquelle il paraît que l’électricité est livrée en intermittence ;-)… Pourtant, entre LGV, décentralisation et surtout nouvelles possibilités offertes par le digital et le télétravail, il n’est pas interdit de croire que nous sommes à la veille d’une évolution majeure de la demande.
Aujourd’hui, l’offre de logement est abondante, la demande faible … mais ne peut on croire à une augmentation prochaine de la demande ?
S’il est indispensable de se loger à côté d’un noyau de communication, la distance en kilomètre de la route n’est elle pas sur le point d’être dépassée par l’instantanéité et la gratuité de la communication internet ? Pourquoi continuer de payer 12000€ / m² pour habiter à Paris, alors que l’on travaille la moitié de la semaine en télétravail, depuis n’importe où avec une connexion internet ?«
Immobilier : Faut il (re) investir dans les centres-villes des villes moyennes ?
Aujourd’hui, 5 années plus tard, le propos paraît d’une incroyable d’actualité et n’apparaît pas être une analyse prospective, mais la description de notre quotidien.
Ceux qui ont suivi ce conseil en 2017 doivent aujourd’hui être satisfaits d’avoir mis en œuvre une stratégie efficace et pertinente.
Pour ceux qui se lance dans l’investissement immobilier en 2022 et qui croient toujours dans le renouveau des villes moyennes, reste à essayer de trouver ces villes moyennes dynamique qui pourraient capter la croissance économiques des prochaines années.
Quelles sont les villes moyennes qui profiteront d’une dynamique démographique et économique favorables dans les prochaines années ?
France stratégies vient de publier une analyse passionnante sous le titre « Les villes moyennes : atouts pour les nouvelles politiques d’aménagement du territoire » dans laquelle nous pouvons retrouver une analyse fouillée et plein de cartes qui doivent nous aider à déterminer ces villes moyennes à potentiels.
