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Placer son argent dans une forêt est un pari financier sur le long terme. C’est une manière originale de diversifier son portefeuille en prenant conscience que si cela revêt des avantages fiscaux manifestes, ce type de placement est peu liquide et le rendement est relativement peu élevé.
Investir dans une forêt peut se faire dans une optique de revenu et/ou de capitalisation. Il existe plusieurs façons de le faire.
Les différents investissements dans les forêts
L’achat de forêt en direct
La première possibilité consiste à acheter à un propriétaire un domaine forestier privé. Les forêts publiques sont quant à elles gérées par l’Etat ou les collectivités territoriales et sont hors marché. Les occasions d’acheter directement une forêt privée sont peu nombreuses car le marché est plutôt confidentiel. Des intermédiaires spécialisés facilitent ce genre de transaction en mettant en contact vendeur et acheteur. Sachez que la valeur d’une forêt varie en fonction de critères physiques (surface, localisation, essences plantées, qualité du bois,…).
Par ailleurs, être propriétaire d’une forêt impose de nombreuses obligations : assurer le boisement du domaine, l’aménager et l’entretenir. Cette obligation de gestion est encadrée par la loi ; c’est ce qu’on appelle le Plan Simple de Gestion – PSG (planification forestière pour une durée de 10 à 30 ans). Le respect de cette obligation suppose de « s’y connaître » ou de mandater un spécialiste ou une coopérative pour s’en occuper à votre place.
L’investissement en direct nécessite de disposer de fonds d’un minimum de 300 000 €. Ce type d’investissement répond à des besoins de diversification et de transmission de patrimoine.
Les groupements forestiers
Vous pouvez également investir dans un groupement forestier. Il existe deux formes de groupements forestiers : le Groupement Foncier Forestier (GFF) et le Groupement Forestier d’Investissement (GFI).
Conformément au bulletin officiel de l’administration fiscale, la constitution de groupements forestiers entre propriétaires de bois peut avoir lieu pour une durée maximale de 99 ans.
- Le Groupement Foncier Forestier (GFF)
Il s’agit d’une société civile particulière dont le cadre législatif a été créé en 1954 pour mettre fin au démantèlement des forêts privées lors des successions. Ainsi, chaque investisseur achète des parts auprès d’un groupement forestier, seul propriétaire de la forêt. Le montant d’une part varie entre 10 000 et 300 000 €. La gestion forestière est assurée par un gérant nommé par l’assemblée générale du groupement forestier. La société assure la gestion des terrains et reverse aux associés les revenus issus de l’exploitation de ces terrains. Ce type d’investissement permet de répartir les risques (climatiques, sanitaires, économiques) et d’avoir accès à un patrimoine diversifié.
- Le Groupement Forestier d’Investissement (GFI)
Il fonctionne sur le modèle des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI). Le Groupement Forestier d’Investissement doit obtenir un agrément de la part de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), contrairement au GFF.
Investir dans un Groupement Forestier d’Investissement est plus accessible car le ticket d’entrée est moins élevé que pour un GFF. En outre, la responsabilité des associés est limitée à leurs apports. Contrairement au Groupement Foncier Forestier (GFF), le GFI a une obligation de diversification minimale (zones géographiques et essences des bois).
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