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La guerre en Ukraine déstabilise profondément l’économie mondiale. L’Europe est évidemment en première ligne, frappée de plein fouet qu’elle est par une envolée des prix de l’énergie qui fait d’ores et déjà culminer l’inflation à 5,8 % en zone euro. Toutefois, à la surprise générale, tandis que le consensus l’imaginait disposée à renouveler son soutien inconditionnel à l’activité, la banque centrale européenne (BCE) a annoncé la réduction de ses achats d’actifs à un rythme tel qu’elle devrait en avoir fini avec le quantitative easing (QE) dès le 3e trimestre. La gardienne de l’euro justifie implicitement ce regain de rigorisme, en évaluant à seulement -0,5 % l’impact sur la croissance du choc économique provoqué par le conflit entre la Russie de Vladimir Poutine et l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, –une hypothèse que l’invitée de @Synapses, l’économiste Véronique Riches-Flores, juge fantaisiste car s’il est ardu de quantifier le déficit d’activité que suscitera la crise, cette dernière a toutes les chances d’être sévère.
Dès lors, à quoi joue la BCE ?
Pour quelle raison l’institution monétaire que dirige Christine Lagarde a-t-elle décidé d’en finir très rapidement avec ses injections de liquidités ?
Est-ce parce l’inflation est en passe de devenir hors de contrôle ?
Et ce changement de posture ne condamne-t-il pas l’économie européenne à la récession et les marchés boursiers à plonger davantage ?
00:07 Une inflation trop importante pour être ignorée par la BCE
05:34 Comment des États surendettés peuvent-ils faire en temps de crise sans le soutien de la Banque Centrale Européenne ?
07:38 La BCE cherche-t-elle à préserver l’euro en sacrifiant la croissance ?
13:03 La BCE peut-elle réussir son pari de maîtriser l’inflation ?
15:14 La BCE n’est-elle pas condamnée à ne prendre désormais que de mauvaises décisions ?
19:10 Où se situe la vérité pour le marché boursier ? Plus haut ou plus bas ?
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