En période de guerre, l’or reste une valeur refuge pour les particuliers

Dans les boutiques spécialisées, lingotins et pièces en or partent comme des petits pains depuis le début de la guerre en Ukraine, certains Français ressentant le besoin de sécuriser de cette manière une partie de leur épargne en cette période d’incertitudes.

«C’est pour un peu diversifier mes économies et puis, compte tenu de la situation, mettre à l’abri le peu d’économies que j’ai…», raconte Serge, un homme d’une soixantaine d’années venu acheter de l’or dans le quartier de la Bourse, à Paris.

«On essaye de sécuriser autant que faire se peut quelque chose», renchérit Marie-Laurence, une autre cliente retraitée.

L’or est considéré comme une valeur refuge: la demande augmente pendant les crises, comme lors des chocs pétroliers, en 2011 avec la crise de la dette en Europe ou plus récemment au début de la crise sanitaire.

La guerre en Ukraine ne fait pas exception: le cours de l’or a frôlé son plus haut historique début mars, à un peu plus de 2.000 dollars l’once. Il a baissé depuis, à mesure que les inquiétudes des investisseurs sur la guerre s’apaisaient, mais reste à des niveaux élevés.

Les petits produits favorisés

Interrogé par l’AFP, le dirigeant de la société Loomis FCGS, Cédric Koczor, qui vend et conserve de l’or pour les banques et les épargnants, constate un appétit plus fort de la part des particuliers par rapport aux «gros investisseurs».

«On a doublé nos ventes entre le 24 février et le 24 mars», confirme Alessandro Soldati, directeur général de la société Gold Avenue.

La hausse se concentre «essentiellement sur les pièces et les lingotins» tandis que les gros produits comme les lingots «restent assez calmes», précise M. Koczor. Il faut en effet compter environ 200 euros pour 10 Francs Napoléons et de 300 euros pour un lingotin de 5 grammes à 30.000 euros pour 500 g, tandis que le lingot d’or d’un kilo coûte plus de 55.000 euros.

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