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39% des acquéreurs voulant quitter l’Île-de-France ciblent une ville de moins de 20 000 habitants.
Que l’on vive en maison ou en appartement, la crise du Covid-19 nous aura fait redécouvrir nos lieux de vie, réévaluer nos besoins et nous questionner sur nos attentes immobilières. Acheter plus grand ? Partir à la campagne ? Télétravailler depuis son domicile ? Après un an de crise, voici ce que veulent (vraiment !) les futurs acheteurs…
Les futurs acheteurs veulent s’éloigner des grandes villes
C’était l’une des conséquences les plus anticipées des confinements successifs. On se doutait que ça arriverait. On en a maintenant la preuve : les Français veulent changer d’air ! En effet, selon une étude SeLoger, presque la moitié des acheteurs (48 %) orientent leur recherche immobilière vers une agglomération de moins de 20 000 habitantsalors qu’à titre de comparaison, ils n’étaient que 16 % en mai 2020 (soit une augmentation de +32 points en quelques mois ) !
Dans le détail, parmi ces 48% de candidats à l’achat attirés par ces villes de moins de 20 000 habitants, ils sont désormais 33% à cibler une petite ville (de 2 000 à 20 000 habitants), contre 12% en mai dernier. Mais cette envie de s’éloigner des grandes villes booste aussi les recherches en zone rurale (moins de 2000 habitants) attirant près de 15% des futurs acquéreurs alors qu’ils n’étaient que 4% en mai dernier. Plus que jamais, les Français semblent donc prêts à changer de cadre de vie ! Ça tombe bien, le riche maillage territorial dont bénéficie l’Hexagone le leur permet !
Cette revanche des zones plus calmes a été rendue possible par une très forte baisse de l’attractivité de Paris (4% d’intentions d’achat en février 2021, soit une baisse de -20 points vs mai 2020) et des grandes villes (de 60 000 à moins de 100 000 habitants : 9%, en baisse de -6 points) mais aussi un sérieux recul de l’intérêt porté aux villes moyennes (de 20 000 à 60 000 habitants : 19%, -9 points).
Même si les télétravailleurs sont plus attirés par les zones urbaines, force est de constater que l’expérience du distanciel les fait réfléchir : 27% d’entre eux envisagent désormais la localisation géographique de leur futur bien différemment (plus à la campagne par exemple, en dehors des grandes agglomérations). L’étude SeLoger montre qu’1 futur acquéreur d’une résidence principale sur 4 qui souhaite quitter l’Ile-de-France compte s’installer en zone rurale (soit 25% vs 2% de ceux qui comptent y rester) et 39% ciblent une ville de moins de 20 000 habitants (vs 19%).
L’Île-de-France attire de moins en moins
Aux envies de grand air et de verdure des futurs acheteurs fait écho un désamour pour les métropoles. En témoigne la région parisienne qui perd en attractivité. En effet, quelle que soit leur région d’origine, les acquéreurs potentiels sont 8% de moins qu’il y a 1 an à chercher un logement en Île-de-France via nos sites d’annonces immobilières et cela, alors même que les recherches augmentent dans toutes les autres régions.
Les Franciliens semblent également moins chauvins qu’avant la crise. Selon l’étude perception réalisée par SeLoger en février dernier, 75 % des porteurs d’un projet immobilier résidant en Île-de-France cherchaient à acheter dans leur région en février 2021, contre 86 % en février 2020.
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