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La hausse des taux de crédit immobilier se poursuit et s’installe dans la durée. Début mai, ces derniers augmentent en moyenne de 0.10%. Il est désormais difficile d’emprunter à moins de 1,20 % sur 20 ans ou à 1,50 % sur 25 ans. C’est donc actuellement une course contre la montre pour les acquéreurs qui finalisent leurs dossiers et valident leurs conditions d’emprunt avant que les taux n’augmentent encore.
Leur objectif est d’éviter d’avoir à réviser leur capacité d’emprunt ou à augmenter leur apport financier. Certains emprunteurs sont également pénalisés par le taux d’usure (taux maximum que les banques sont autorisées à appliquer lorsqu’elles accordent un emprunt) qui a légèrement baissé pour les prêts dont la durée est supérieure à 20 ans. C’est notamment le cas de ceux dont le taux d’assurance est élevé (seniors, personnes qui déclarent un problème de santé) ou ceux dont le taux d’intérêt se situe dans la fourchette haute.
Autre constat : les banques sont de plus en plus scrupuleuses concernant le bien financé. Outre l’apport personnel et la situation professionnelle de l’emprunteur, elles examinent aussi en détail son prix d’achat au mètre carré et vérifient que ce dernier soit bien cohérent par rapport aux prix moyens du marché. Les établissements bancaires analysent également l’état du bien, son niveau d’isolation et sa consommation énergétique. Ils sont, par exemple, susceptibles de demander des devis sur les travaux de rénovation à réaliser pour évaluer leur part dans le financement global.
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