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La Banque centrale se donne deux ans pour se préparer au lancement éventuel d’un euro numérique. Il ne s’agira toutefois pas d’une crypto-monnaie soumise à des fluctuations de marché et Francfort en garderait le contrôle exclusif.
«Nous avons publié notre rapport sur l’euro numérique il y a neuf mois. […] Sur la base de ces travaux, nous avons décidé de passer à une étape ultérieure et de lancer le projet d’euro numérique», a déclaré Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), citée dans un communiqué de presse mise en ligne le 14 juillet sur le site de l’institution financière.
La présidente de la BCE ajoute que le but de cette démarche est de «veiller à ce que, à l’ère numérique, les ménages et les entreprises aient toujours accès à la forme de monnaie la plus sûre : la monnaie de banque centrale».
A l’heure où les Etats-Unis et la Chine, étudient le lancement de leur monnaie digitale, la BCE annonce à son tour qu’elle étudiera, pendant une période de 24 mois, les questions liées à la conception et à la distribution de sa monnaie digitale. Selon l’institut monétaire basée à Francfort, en Allemagne, cet euro numérique devra répondre aux besoins des Européens, mais aussi «contribuer à prévenir les activités illégales et éviter tout effet indésirable sur la stabilité financière et la politique monétaire».
La BCE précise également que cette phase d’étude de deux ans n’implique pas nécessairement une adoption de cette monnaie numérique et que la décision ne sera prise que «plus tard». Dans tous les cas, un euro numérique existerait parallèlement aux espèces, sans les remplacer.
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