[ad_1]
Les acheteurs accordent peu d’attention à la consommation d’énergie d’un bien immobilier dans les zones tendues, même si dans les années à venir, il ne sera plus possible de mettre en location des logements énergivores.
Les prix de l’immobilier sont-ils vraiment influencés par leur consommation énergétique ? « Tout dépend de la tension sur le marché immobilier : plus la demande est forte et moins l’étiquette énergétique du logement est importante », répond le Conseil supérieur du notariat, qui vient de publier son indice annuel sur la « valeur verte » des logements.
En Ile-de-France, où la demande est importante, les logements bien isolés, c’est-à-dire appartenant aux catégories A et B du diagnostic de performance énergétique, se sont vendus seulement 6 % plus cher que les logements classés D en 2020. Et ceux dont l’étiquette est F ou G moins cher que les logements dont l’étiquette est E.
« Ce n’est pas la consommation énergétique du logement que les acheteurs regardent en premier mais la localisation, si le logement leur plaît ou s’il y a un balcon ou un petit extérieur », indique Me Peggy Montesinos, notaire et membre du bureau du Conseil supérieur du notariat.
Rappelons que lors de la vente d’un bien immobilier ou de sa mise en location, un diagnostic de performance énergétique (DPE) est réalisé par un diagnostiqueur professionnel et transmis à l’acheteur et au futur locataire. Ce DPE comprend sept niveaux de consommation d’énergie et d’émission de gaz à effet de serre : les logements classés A consomment moins de 50 kWh/m2 et par an et émettent moins de 5 kg d’équivalent CO2 par m2 et par an.
[ad_2]