La France et la Russie veulent relancer leur collaboration politique et économique

Malgré la pandémie de Covid-19, la collaboration économique continue entre Moscou et Paris, dont les ministres de l’Économie ont tenu une réunion par visioconférence pour «relancer les relations économiques et politiques fortes entre la France et la Russie, même en temps de crise».

Maxime Rechetnikov et Bruno Le Maire, ministres de l’Économie des deux pays et coprésidents du Conseil économique, financier, industriel et commercial franco-russe (CEFIC), se sont entretenus le 15 décembre par visioconférence.

En dépit de la crise épidémiologique qui se poursuit, les deux hommes ont tenu leur réunion traditionnelle de fin d’année, confirmant ainsi leur attachement au développement des relations économiques bilatérales et de partenariats mutuellement avantageux.

«Maxime Rechetnikov a souligné que, malgré les difficultés que connaît le secteur du commerce à la suite de la pandémie Covid-19, la France reste l’un des principaux investisseurs étrangers en Russie et le premier employeur étranger du pays», indique le ministère russe du Développement dans un communiqué publié sur son site.

Les interlocuteurs ont relevé dans ce contexte l’importance de coordonner leurs actions dans la lutte contre la pandémie et se sont déclarés convaincus que la dynamique positive du commerce bilatéral sera rétablie en 2021.

«Le ministre russe a également mis en relief l’importance de diversifier la coopération entre les deux pays en incluant de nouveaux sujets à l’ordre du jour du CEFIC, comme l’économie numérique, le développement durable et l’hydrogène dans le secteur des énergies, ainsi que le secteur de la santé.»

Bruno le Maire a pour sa part évoqué le rôle de la coopération régionale entre les deux pays et s’est dit déterminé à soutenir les actions économiques entreprises en 2021 dans le cadre de l’Année croisée de la coopération interrégionale russo-française.

Les responsables ont également exprimé l’espoir de voir la situation épidémiologique s’améliorer, ce qui permettrait de tenir une session du CEFIC en plein format l’année prochaine en France.

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