La machine infernale lancée depuis 2008 finira sa course contre un mur


La Bourse de New York a fini la semaine sur une note positive, vendredi, espérant un accord sur un soutien à l’économie, avec l’élection présidentielle en arrière-plan. Après plus de deux mois de négociations, Trump a finalement mis 1.800 milliards de dollars sur la table, espérant ainsi un accord avec les démocrates avant les élections. Les 2.200 milliards votés fin mars ont déjà été presque complètement dépensés ; les démocrates réclament une rallonge de 2.200 milliards, alors que Trump voulait la limiter à 1.600 milliards.

On assiste à un grand écart entre les marchés dopés par l’expansion monétaire et l’économie réelle. En réalité, l’effondrement de l’économie et l’hyperendettement sont masqués par une création monétaire par les banques centrales sans précédent. Selon l’économiste suisse Marc Faber, « la question se pose aujourd’hui de savoir si l’on se rue dès à présent dans les canots de sauvetage ou si l’on attend encore un peu dans l’espoir que le capitaine offre une tournée gratuite ».

Depuis le début de la pandémie, le bilan de la Fed a fait un bond spectaculaire, passant d’environ 4.000 milliards de dollars, en janvier, à environ 7.000 milliards, fin août, soit environ 30 % du PIB des États-Unis. En Europe, alors que le bilan de la BCE était d’environ 5.000 milliards d’euros, en mai dernier, il devrait atteindre 6.500 milliards, d’ici fin 2020, soit environ la moitié du PIB de la zone euro. Pour l’investisseur helvète, en raison de ces sombres prévisions, la planète pourrait même être livrée à de fortes turbulences. Marc Faber envisage des flambées de violence, voire des révolutions.

La situation de l’emploi, qui ralentit plus fortement que prévu aux États-Unis, n’est pas bonne ; la reprise se poursuit à un rythme plus lent que prévu car les mesures de relance du gouvernement ont fortement diminué. La présidente de la Réserve fédérale de San Francisco demande une aide fiscale accrue pour sortir l’économie du fossé, alors que le gouvernement américain devrait déjà finir l’année avec un déficit record de plus de 3.000 milliards de dollars. Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, la barre de 6.000 milliards de dollars de dépenses publiques a déjà été dépassée. Autrement dit, l’Oncle Sam dépense deux fois plus d’argent qu’il n’en gagne, d’où le nouveau record de la dette fédérale des États-Unis à 27.000 milliards de dollars !

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