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Les taux de crédit immobilier montent en ce milieu de Février 2022 et ce n’est probablement qu’un début. Tous les signaux indiquent une situation économique dynamique et le retour logique de l’inflation.
C’est donc tout naturellement que les taux de crédit immobilier devraient continuer à augmenter dans les prochains mois.
Les taux excessivement faibles reposent sur la nécessité de relancer une économie qui peine à croître sans un puissant soutien monétaire. Depuis la crise de 2008, et plus récemment avec la crise du Covid 19, les banques centrales devaient maintenir les taux de crédit au plus bas afin de soutenir une économie empêchée d’avancer.
Aujourd’hui, la pandémie n’est plus ; Les états utilisent abondamment le déficit budgétaire pour reconstruire la croissance économique d’après Covid ; Le retour à la vie normale ne permet plus de justifier ces taux de crédit excessivement bas.
Sondage. Préférez vous : Un taux de crédit immobilier à 1% dans une économie en déflation ou un taux de 4% dans une économie avec une croissance nominale à 7% ?
La réponse à cette question est fondamentale pour comprendre le sujet du moment et surtout pourquoi cette hausse des taux de crédit n’est pas une mauvaise nouvelle ; Elle est même au contraire une bonne nouvelle. Elle est surtout le signe d’un retour à la normalité après deux années pendant lesquelles l’économie qui ne pouvait fonctionner normalement à cause du Covid-19.
Les taux de crédit immobilier restent à un niveau incroyablement faibles car ils sont toujours très inférieurs à l’inflation ! Il ne faut pas l’oublier.
Oui, les taux de crédit commencent à augmenter après deux années exceptionnelles ; Mais Non, les taux de crédit immobilier ne sont pas élevés, ils restent très faibles car toujours très inférieurs au taux de croissance nominale de l’économie.
- Emprunter à 2% alors que l’économie a une croissance nominale de 5% (PIB réel : 3% ; Inflation : 2%), c’est s’enrichir sans effort de 3% par an.
- Emprunter à 4% alors que l’économie a une croissance nominale de 7% (PIB réel : 4% ; Inflation : 3%), c’est s’enrichir sans effort de 3% par an.
- Emprunter à 1% alors que l’économie a une croissance nominale de 0% (PIB réel : 1% ; Inflation : -1%), c’est devoir cravacher dur pour espérer continuer à avoir les moyens de rembourser son crédit immobilier car le taux du crédit immobilier est supérieur au taux de croissance de vos revenus.
Depuis de nombreuses années, nous étions dans la troisième situation, engluée dans une déflation destructrice ; L’après Covid et la construction de la nouvelle croissance économique autour de la relocalisation industrielle, la protection de l’environnement … est peut être en train de nous permettre de sortir de ce cercle vicieux pour entrer dans une dynamique nettement plus profitable pour tous, et surtout pour notre capacité à vivre ensemble.
De manière plus pragmatique, cette hausse des taux de crédit immobilier et l’amélioration de la tendance économique est une bonne nouvelle de long terme pour l’investisseur immobilier dont l’investissement profite directement du dynamisme économique.
Une croissance économique forte, et donc des taux plus élevés, c’est :
- Des revenus qui augmentent ; Les acheteurs ont les moyens d’accompagner la hausse des prix ; La solvabilité des locataires s’améliore
- Le taux de chômage qui baisse : Les locataires sont plus solvables ;
- Le retour de l’inflation : Les loyers augmentent naturellement au gré de leur indexation à l’IRL ;
- L’état de richesse globale augmente, la pauvreté diminue, et le retour de l’espérance permet enclencher un cercle vertueux qui profite à tous.
Néanmoins, à court terme, cette hausse des taux de crédit immobilier pourrait avoir quelques impacts négatifs sur le marché immobilier, et notamment sur les marchés immobiliers les plus tendus tels que Paris ou Lyon.
De même, nous pourrions avoir quelques difficultés avec le taux d’usure.
Une hausse des taux de crédit immobilier a pour conséquence de réduire la capacité d’emprunt des candidats investisseurs ; Certes, la croissance économique et le dynamisme des salaires doivent permettre de compenser ce frein à la bonne marche de l’immobilier, mais nous pourrions assister à un décalage temporel.
Les taux augmentant avant les hausses des salaires et des bénéfices d’une croissance économique solide. Bref, peut être un petit ajustement court terme qui devrait être vite compenser à moyen terme.
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