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La crise du Coronavirus a violemment impacté l’économie à la fois mondiale et locale. Alors que les chiffres du chômage explosent et que les plus solides valeurs boursières peinent à remonter, est-il toujours intéressant d’investir dans l’immobilier locatif ? Richard Horbette, fondateur du site LocService.fr spécialiste de la location entre particuliers, nous dévoile son analyse.
Avant la crise du Covid-19, l’immobilier locatif était déjà une valeur refuge
Une étude publiée juste avant la crise par IPSOS et le Cercle des Epargnants montrait que près des deux tiers des Français (64%) se déclaraient inquiets pour leur retraite, principalement par peur de manquer de ressources financières. Toujours selon cette étude, l’assurance-vie reste en tête des produits d’épargne préférés des Français (33%). Elle est suivie des livrets réglementés (21%), mais ces derniers accusent une baisse de 7 points par rapport à l’année dernière en raison de la faiblesse des taux d’intérêt. Ce paramètre a d’ailleurs tendance à inciter 16 % des Français à investir plutôt dans l’immobilier, soit 2 points de plus que l’année dernière.
La pierre a toujours été le placement préféré des Français. Selon d’autres chiffres, dévoilés cette fois début janvier par Century 21, le secteur locatif s’est particulièrement bien porté en 2019 : plus d’une transaction sur quatre a été réalisée à ce titre, soit 27 % de progression sur un an.
Un sondage de LocService fin 2019 auprès de 859 propriétaires a révélé que pas moins de 29 % d’entre eux avaient l’intention, de manière certaine ou probable, de réaliser un investissement locatif en 2020 (19 % « oui », 10 % « peut-être »). Un autre sondage réalisé avant la crise par LocService auprès de ses bailleurs montrait que « créer des revenus complémentaires » et « préparer sa retraite » sont les 2 principales motivations des propriétaires pour investir dans l’immobilier locatif.
Quelle sera l’influence de la crise sur le marché immobilier ?
Avec la crise du Coronavirus, la situation de nombreux ménages se précarise : baisse de revenus, chômage partiel ou total (+7,1 % en mars), contrats non renouvelés,… Tout ceci devrait logiquement éloigner bon nombre de ménages d’un projet d’achat immobilier. La hausse des taux d’intérêts, constatée depuis 2 mois, va également diminuer la solvabilité des accédants à la propriété. Et bien entendu la peur du chômage va réduire le potentiel d’acheteurs en cette période d’incertitude. Cette baisse de la demande va donc entrainer inéluctablement une réduction des prix que certains experts estiment jusqu’à – 15 %.
Autre conséquence du confinement et de la limitation de nos déplacements, le marché de la location touristique (locations « Airbnb ») s’est effondré avec le Coronavirus. Certains de ces propriétaires se tournent donc vers la location longue durée pour faire face à leurs remboursements de prêts. On peut ainsi espérer que les tensions locatives soient atténuées dans les villes touristiques et les grandes métropoles. Cependant, ces nouveaux biens seront proposés meublés et certainement avec des loyers élevés au vue des prestations qu’exigeaient les séjours de courte durée.
Le confinement aura également d’autres conséquences sur la demande immobilière : plus d’espace, un jardin, une terrasse, une pièce de plus pour le télétravail, un éloignement des métropoles, …
Enfin, le confinement a montré que pendant que les agences immobilières étaient fermées, les projets locatifs restaient néanmoins toujours d’actualité. Là encore, la situation pré-Covid, qui orientait de nombreux ménages vers les agences immobilières, a évolué. Ce sont les modèles digitaux entre particuliers vers lesquels les locataires se sont tournés. Ainsi, chez LocService.fr, nous avons maintenu plus de 85 % de notre activité en avril 2020, alors que celle des agences immobilières était pratiquement inexistante.
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