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C’est peu dire que la politique monétaire est actuellement ultra-expansionniste. Et pourtant, malgré les tombereaux de liquidités qui se déversent dans l’économie, la situation n’a pas l’air de s’améliorer notablement… D’où cette question : où vont les liquidités des Banques centrales ?
Le bilan d’une Banque centrale
Dans un précédent article, j’avais expliqué le mécanisme de création monétaire par les banques commerciales et la nature de la monnaie créée par la Banque centrale. En complément, j’avais écrit un article pour présenter synthétiquement le bilan de la Banque centrale européenne. Pour ceux qui veulent aller vite, le passif d’une Banque centrale correspond à ses ressources et l’actif à ses emplois (ce qu’elle fait avec ses ressources) :
Pour le dire en quelques mots, l’on trouve au passif de la BCE les billets et réserves des banques commerciales auprès de la Banque centrale, tandis qu’à l’actif figurent les réserves (or, devises, titres…) ainsi que les créances sur l’État et les banques commerciales.
Dans un système bancaire hiérarchisé, c’est-à-dire où existe une Banque centrale et des banques commerciales dites de second rang, chaque banque commerciale émet sa propre monnaie qui, par construction, ne circule qu’au sein de son propre circuit bancaire. Dans ce cas, la monnaie centrale, est la seule monnaie acceptée par toutes les banques et plus généralement tous les agents économiques. Elle est constituée des billets et de la monnaie scripturale émise par la Banque centrale. Dès lors, lorsque l’assouplissement quantitatif (quantitative easing) mis en place par une Banque centrale consiste à acheter des titres de dette publique aux banques, il y a une égale hausse de la dette publique achetée par la Banque centrale et des réserves des banques à la Banque centrale.
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