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La Commission européenne s’est dite mercredi « confiante » dans la possibilité de surmonter l’opposition de certains Etats à sa proposition controversée d’un renchérissement des carburants routiers et récusé l’argument d’un « risque gilets jaunes ».
Les ministres européens de l’Environnement, réunis en Slovénie, doivent donner mercredi leurs « premières observations » sur le paquet climat dévoilé le 14 juillet par l’exécutif européen pour réduire de 55% d’ici 2030 (par rapport à 1990) les émissions carbone de l’UE.
Bruxelles a notamment proposé l’extension du marché du carbone européen au transport routier et au chauffage résidentiel, un projet accueilli froidement par nombre d’Etats (« réserves » de la France, vive opposition de la Hongrie…), qui s’inquiètent des répercussions sur les factures des consommateurs.
« Nous demandons une évaluation objective. Certains ont réagi avant même nos annonces, évoquant un +suicide politique+. Ma réponse est simple: lisez notre projet », a lancé le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, en charge du Pacte vert, juste avant la réunion au château de Brdo (centre).
« Ce qui peut arriver, c’est que les États membres et le Parlement ne regardent même pas notre proposition et la jettent à la poubelle sans l’analyser. La seule chose que je demande: faites l’analyse! Ayez au moins ce respect-là », a-t-il plaidé.
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