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Les prix en France ont baissé de 0,1% en août 2020.
Vous pensiez avoir tout vu concernant la crise économique liée à la pandémie de Covid-19 ? Détrompez-vous : après l’annonce massive d’une récession généralisée en Zone euro, la France table sur une chute du PIB de 11% en 2020 et les autres pays européens ne sont pas en reste, voilà que la Zone euro est entrée dans une période de déflation. Et oui, ce n’est pas une bonne nouvelle.
L’évolution des prix chute en territoire négatif
La déflation, c’est lorsque les prix à la consommation baissent au lieu de monter. Certes, sur le papier ça paraît positif, vivre coûte moins cher et donc on fait des économies, mais pour l’économie en général c’est catastrophique. Les ménages achètent moins, espérant que les prix chutent encore, ce qui réduit le chiffre d’affaires et les bénéfices des entreprises ; et ces dernières se retrouvent dans l’incapacité d’investir ou d’embaucher…
Pour éviter cet engrenage qui complique l’économie, la BCE a fixé un taux d’inflation (donc de hausse des prix) de 2% en moyenne comme taux d’inflation « stable », niveau que l’inflation n’a jamais atteint par ailleurs. Et la crise de la Covid-19 aura douché les espoir de l’atteindre dans les années à venir puisque les prix ont tout simplement chuté au mois d’août 2020… pour la première fois depuis 2016.
La déflation en ordre dispersé en Europe
Selon les données publiées par Eurostat, l’institut de statistiques européen, le 1er septembre 2020, en août 2020 les prix ont baissé de 0,2% sur un an. Hors produits volatils, tels que les carburants, soit ce qu’on appelle « l’inflation sous-jacente »,les prix ont malgré tout augmenté de 0,4% en Zone euro… mais en juillet 2020 cette hausse avait été de 1,2% sur un an (le même mois, l’inflation avait été de 0,4% sur un an produits volatils compris). La baisse des prix est donc bien présente.
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