[ad_1]
Ce qu’il faut retenir du dernier baromètre LPI-SeLoger de février analysant les chiffres de l’immobilier à fin janvier.
Nouvelle hausse des prix de l’immobilier dans l’ancien
Avec le resserrement des difficultés d’accès au crédit, la demande continue à se transformer. Jusqu’à l’été 2021, ce sont les difficultés rencontrées par les ménages modestes ou aux revenus moyens et faiblement dotés en apport personnel qui s’étaient accompagnées d’un déplacement de la demande vers des produits de meilleure qualité et de localisation plus recherchée. Depuis, des ménages plus aisés se trouvent confrontés aux nouvelles exigences d’un taux d’apport personnel élevé, dans un contexte de raréfaction de l’offre constatée partout sur le territoire.
Ainsi, pour le 6ème mois consécutif, les prix signés des maisons se redressent et la courbe des prix au m² confirme son inversion. En janvier 2022, les prix ont donc cru de 2.2 % au cours des 3 derniers mois, en glissement trimestriel. Et rien, dans les évolutions récentes, n’annonce un fléchissement du rythme de la hausse : les offres des vendeurs sont toujours aussi ambitieuses (+ 2.2 % au cours des 3 derniers mois), ne laissant guère se profiler une accalmie rapide sur le front des prix.
Dans le même temps, la hausse des prix signés des appartements anciens se poursuit, mais à un rythme plus lent que par le passé (+ 0.4 % au cours des 3 derniers mois, en glissement trimestriel). Le ralentissement se confirme mois après mois, depuis l’été 2021. Mais jusqu’à présent, il s’observe surtout dans les grandes villes. Et dans l’ensemble, il ressemble à une situation qui se constate souvent, durant les mois d’hiver comme par exemple il y a un an à la même époque.
Augmentation rapide des prix des maisons neuves
Le marché du neuf a mieux résisté que celui de l’ancien au resserrement de l’accès au crédit, les dispositions spécifiques de l’ACPR en faveur de la primo accession en VEFA et en maisons individuelles ayant permis à la demande de plus facilement réaliser ses achats immobiliers.
Ainsi, depuis juillet 2021, la courbe des prix des maisons s’est inversée et au cours des 3 derniers mois, les prix ont augmenté de 2.8 %, en glissement trimestriel, alors qu’ils reculaient de 2.8 % en janvier 2021. Et alors que pendant toute l’année 2021, l’augmentation des prix des appartements neufs s’est poursuivie à un rythme soutenu, la hausse a été de 2.6 %, en glissement trimestriel : jamais par le passé, des hausses aussi rapides n’avaient été constatées.
Essoufflement de la hausse des prix immobiliers dans les grandes villes
En janvier 2022, les prix des appartements anciens augmentent sur un an dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants. Et dans 93 % des villes de plus de 50 000 habitants : d’ailleurs, l’augmentation est de plus de 10 % dans 31 % de ces villes, et même de plus de 15 % dans 11 % d’entre elles.
Parmi les plus de 100 000 habitants, l’augmentation est la plus rapide sur Angers et Tours. Sur Angers (+ 17.4 % sur un an), le rythme de la hausse ne ralentit pas depuis près de 18 mois. Alors que sur Tours (+ 17.5 %), le rythme s’accélère depuis l’été. Et sur Brest (+ 12.5 %), la progression des prix a repris de la vigueur depuis l’été dernier et ne semble pas s’essouffler. En revanche, sur Grenoble (+ 11.5 %) et Orléans (+ 10.1 %), la poursuite de la hausse est maintenant plus incertaine.
[ad_2]