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Pinel, Duflot, Scellier, Borloo… Depuis 2005, les dispositifs d’incitation fiscale se succèdent sans discontinuité dans le logement neuf. Leur objectif est double : inciter les particuliers à investir dans de nouveaux programmes dans et autour des villes tendues. Mais aussi garantir des loyers plafonnés, permettant ainsi d’y loger des familles aux revenus modestes. Visiblement de ce point de vue, la politique des dispositifs locatifs semble avoir porté ses fruits, à en croire une étude publiée par l’Anil et la Fédération nationale des agences d’urbanisme (Fnau). Du moins, si l’on regarde les loyers des studios.
D’après l’étude, dans les zones tendues, les loyers des studios construits après 2005, sont en moyenne plus faibles que ceux observés sur la période 1991 et 2005 ! A Toulouse, le loyer médian des T1 construits après 2005 ressort ainsi à 10,5 euros le mètre carré. C’est 12% de moins que pour ceux construits entre 1991 et 2005. De même, à Bordeaux, le loyer médian du T1 s’affiche à 11,3 euros le mètre carré. Soit 22% moins cher que pour les studios construits entre 1991 et 2005 ! Parmi les villes étudiées par l’Anil, seule La-Roche-sur-Yon fait exception à cette logique. En moyenne, le loyer médian des studios construits après 2005 y est 3% plus chers que ceux construits entre 1991 et 2005.
Un effet des dispositifs fiscaux
Cette baisse des loyers sur les deux périodes tient à plusieurs éléments. Elle reflète d’abord l’engouement des bailleurs pour les dispositifs d’incitation fiscale – Scellier, Pinel, etc – depuis 2005. Ces mécanismes ont multiplié les logements à loyers plafonnés dans les zones tendues ces dernières années. D’après l’étude, ces biens seraient devenus majoritaires sur le marché. Et même s’il est difficile d’estimer leur proportion exacte, l’afflux de ces loyers plafonnés a globalement influencé à la baisse les loyers médians dans ces agglomérations.
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