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Stop au “Paris bashing”. Les notaires franciliens réfutent l’idée d’un exode rural massif de Paris en direction des zones rurales. Néanmoins, il est vrai, les prix baissent dans la capitale dans la quasi-totalité des arrondissements depuis un an. Voici à quelle vitesse.
C’est un paradoxe que les notaires ne s’expliquent pas : en 2021, les ventes immobilières ont beau être restées dynamiques dans la capitale… les prix ne grimpent plus, voire diminuent dans de nombreux arrondissements. Voilà les conclusions qui ressortent du dernier observatoire publié par les notaires du Grand Paris. D’un côté, ceux-ci se réjouissent d’abord d’avoir enregistré 36.400 transactions l’an passé dans leurs études. Soit des volumes 16% plus élevés que l’exercice 2020 (certes chamboulé du fait des blocages liés à la pandémie), et quasi-identiques à l’année 2019.
Et de l’autre : les prix médians baissent dans la plupart des quartiers. Sur l’ensemble de la ville, ils ont diminué de 1,6% sur un an. Ce n’est pas encore la dégringolade… mais peut-être plutôt une “pause” de prix dans la capitale, conjecturent les notaires. “Habituellement, les prix baissent lorsque les volumes de ventes reculent”, s’étonne Thierry Delesalle, le président de la commission des statistiques immobilières des notaires du Grand Paris. “On se demande si les prix n’ont pas atteint un plateau qui pourrait durer”, partage-t-il.
Des prix en légère baisse dans une majorité d’arrondissements
En attendant de savoir si ces baisses seront ou non durables, les notaires ont communiqué leurs données sur les transactions immobilières réalisées dans Paris intra-muros sur l’ensemble de l’année 2021. Petite précision méthodologique : cette carte présente les prix médians au mètre carré standardisés dans chacun des arrondissements de la capitale au quatrième trimestre 2021, à l’exception des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements qui ont été regroupés en une seule zone. Puis, dans un second temps, la carte présente l’évolution annuelle de ces prix au mètre carré.
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