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La cote immobilière à Rennes devrait stagner d’ici un an. Voici les quartiers à privilégier pour vous assurer un bon rendement.
Après une inflation de 50% en dix ans, dont 10% rien qu’en 2021, la cote pourrait se stabiliser aux alentours de 4.000 euros le mètre carré. Le marché n’en reste pas moins actif, notamment pour les petites surfaces déjà rénovées, qui s’échangent en deux jours.
Les biens en bon état
Suite à la hausse des prix, le rendement à attendre ne dépasse que rarement 5%. Il est de 4,8%, par exemple, pour ce studio rénové de 18 mètres carrés de la ruelle de la Tuilerie, datant de 1920, acquis pour 123.000 euros et loué 490 euros. «Les maisons offrent de bons rapports locatifs, mais restent rares», note Vianney de Massia, de Century 21 Reine Immobilier. Rue Waldeck-Rousseau, celle-ci, de 1997, de 159 mètres carrés sur 210 mètres carrés de terrain, affiche un loyer de 2.500 euros. Soit, ramené à son prix d’achat de 735.000 euros, une rentabilité de 4%. Ce n’est guère mieux dans les programmes neufs en Pinel, où le plafond de loyer à respecter, de 10,51 euros le mètre carré, fait tomber le rendement entre 1,25 et 2,60%.
Les biens avec travaux
La tendance à la vie en colocation soutient la demande des surfaces à partir de trois pièces, que les investisseurs négocient parfois avec 15 à 20% de décote. «Le budget de ces acheteurs avoisine 250.000 euros, travaux inclus, et ils prévoient un loyer de 450 euros par chambre», détaille Christophe Poylo, d’Orpi Aristide-Briand. Si le centre historique, Thabor/Saint-Hélier et Saint-Martin, se prête particulièrement à l’opération, Le Blosne, Maurepas, Beaulieu et Bréquigny offrent un meilleur rendement. A Bréquigny, ce trois-pièces de 1970 de 66 mètres carrés, acquis pour 120.000 euros avant 50.000 euros de travaux, a été transformé en colocation de trois chambres. Il sert 9,5% de rendement quand, en location classique, il n’aurait pas dépassé 5%.
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