Des opportunités à saisir en s’éloignant du centre de Strasbourg

Les prix ont bondi de 16,5% depuis la crise sanitaire.

L’arrivée du tram aux Poteries, à Hautepierre et à Koenigshoffen devrait tirer prix et loyers vers le hauts.

«Strasbourg est un diesel», disait-on en 2021. Strasbourg a mis le turbo, pourrait-on dire aujourd’hui. Les prix ont bondi de 16,5 % depuis la crise sanitaire, selon Meilleurs Agents. Si les vendeurs se réjouissent de cette évolution, les acheteurs sont moins à la fête…

«Le stock des biens à la vente est limité, le marché est en flux tendu en permanence, constate-t-on dans le réseau d’agences immobilières Foncia. Tous les biens attractifs au prix du marché sont vendus en quelques jours sans négociation.»

Les passoires énergétiques se négocient avec une décote

Dans le charmant quartier de la Petite France, la fourchette des prix est large (3.326 à 7.403 euros le m² selon Meilleurs Agents) et les biens rares. Un triplex traversant sous les toits de 98 m² avec une vue superbe sur les quais est actuellement mis en vente 631.000 euros, soit 6.440 euros le m². Tandis qu’un studio occupé de 20 m² a été vendu 130.000 euros (6.500 euros le m²). Tous deux dans la fourchette haute des prix.

Même si, patrimonialement, investir ici n’est pas risqué, les performances énergétiques impactent les prix, à plus forte raison dans les bâtiments typiques où les montants des travaux, lorsqu’ils sont possibles, peuvent être très importants.

«De nombreux appartements dans le centre historique ont de très mauvais diagnostics de performance énergétique (DPE). Depuis six mois, nous observons des décotes assez significatives de 15 à 20%», précise-t-on chez Foncia.

Les chambres en colocation se louent 500 euros en moyenne

Parmi les quartiers les plus chers, l’Orangerie et le Contades continuent d’augmenter, mais «le marché est difficile à définir car l’éventail des prix est large : 3 800 euros le m² au Contades jusqu’à 6 000 à 6 500 euros le m² à l’Orangerie. Les prix ont atteint ces montants élevés car les biens sont rares», confie Danièle Elkaim, gérante de l’agence Nessimmo. C’est en s’éloignant de quelques rues du centre que les prix deviennent plus abordables et plus intéressants pour les investisseurs.

Dans un style bien différent, les constructions des années 1970 de l’Esplanade, le quartier étudiant, sont propices aussi bien à la location classique qu’à la colocation. Un studio de 20 m² vient d’être vendu 90 000 euros. Il est loué 377 euros, soit un rendement de 4,55 % tandis que, dans les colocations, les chambres se louent 500 euros en moyenne. Un appartement de 83 m² acheté 235.000 euros peut rapporter de 5 à 7,65 % selon le nombre de chambres louées.

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