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Charles Gave revient sur le rôle historique des banques traditionnelles, le rôle du banquier, celui des banques centrales et leurs apparitions dans l’histoire, ainsi que sur l’état de leur financement actuel.
Auparavant, il y avait une relation symbiotique très forte entre l’entrepreneur et le banquier (via le prêt d’argent, rémunéré par le taux d’intérêt). Le banquier était un entrepreneur qui rendait service aux autres entrepreneurs, ainsi qu’aux rentiers.
Le moment où les banques ont pris le plus gros risque, est lorsqu’elles ont commencé à prêter à l’État (entraînant de graves crises bancaires au XIVe et XVe siècles et la faillite des banques).
Aujourd’hui, la création monétaire est faite par les banques centrales pour les banques d’affaires (« banques casino »), qui peuvent quasiment prêter à l’infini, pour acheter des actifs à des entrepreneurs qui ont besoin d’argent, et elles rendent service en retour aux États, en rachetant la dette sur le marché. Et l’État rachète ensuite à la banque.
Dans ce système, il n’y a plus l’intervention de l’entrepreneur qui crée de la monnaie en créant un nouveau produit. L’argent créé aujourd’hui, ne créé rien. Il y a une hausse de la valeur des actifs existants, mais pas de création. Le rôle du banquier n’est plus d’aller voir les entrepreneurs. La banque n’est plus une institution locale. C’est une machine qui prête aux groupes industriels et financiers, utilisant l’effet de levier. Les banques ne prêtent plus à ce qui veulent prendre des risques, donc la croissance s’écroule.
Initialement, la banque permettait de faire entrer le risque et le temps dans le capital économique. Depuis le début du XXe siècle, les États essayent de détruire cela, pour retrouver leur puissance sur la création de la monnaie.
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