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Après un niveau record l’année dernière, les transactions ralentissent.
Le calme après l’euphorie. En 2021, le marché immobilier enregistrait un beau record de transactions, avec quelques 1.178.000 ventes de signées et des prix en hausse de 7,1% en moyenne. En 2022, acheteurs et vendeurs semblent se calmer.
Dans sa note de conjoncture de mai, la Fnaim dit déjà relever une légère érosion des ventes depuis septembre. A fin février 2022, 1.187.000 ventes avaient été réalisées sur 12 mois glissants. Un coup de mou à relativiser toutefois compte tenu du contexte. Les Français qui veulent acheter doivent bien s’accrocher. Entre la hausse des prix, la baisse de l’offre, le durcissement des conditions d’accès au crédit, il y a de quoi se décourager. Surtout quand la politique et la macro-économie s’en mêlent. «L’éventuel impact de la guerre en Ukraine n’est pas encore mesurable, mais la confiance des ménages a fléchi en mars et avril», écrit la Fnaim dans sa note.
Les prix en hausse de 7,9% en un an sauf à Paris
Côté prix pourtant, l’érosion ne se voit pas encore. Au 1er mai, ils étaient en hausse de 7,9% en moyenne sur un an sur l’ensemble du territoire. En province, ils ont même augmenté de 9%. Ils s’emballent particulièrement dans certaines villes comme Le Mans (2.026 euros/m2, +13%), Tours (3.294 euros/m², +12,8%), Caen (3.102 euros/m², +12,4%). Il en va de même pour les stations : +12,9% en moyenne. De son côté, la capitale continue de faire grise mine après des années de hausses discontinues à la limite de l’indécence. Sur un an, Paris est ainsi en repli de 1,4%.
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