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Même si les prix de l’immobilier ont continué de grimper, les faibles taux de crédit soutiennent les transactions.
Contrairement aux pronostics des experts, les vendeurs ont gardé la main : malgré la pandémie qui a paralysé notre économie durant des mois, les prix de la pierre ont continué de grimper (+ 4% en 2020). Et comme le coût du crédit, principal carburant du secteur, reste très faible, un retournement est improbable en 2021. Le seul vrai risque pour le bailleur, c’est d’avoir un locataire qui, perdant son emploi, ne paie plus ses loyers. Encore qu’il existe des solutions pour éviter la casse.
Prix du mètre carré : Après six années de progression continue, une pause est attendue d’ici 2022
Même si les prix ne risquent guère de s’effondrer, la dynamique haussière semble toutefois toucher à sa fin. Logique, après l’envolée des six dernières années, où la cote a progressé de 17%. Une pause est notamment attendue dans les villes où les prix excèdent désormais 4 000 euros le mètre carré, comme Nice, Bordeaux, Lyon ou Paris, qui a crevé le seuil des 10 000 euros. La Fnaim, fédération qui regroupe près de 9 000 agences, y attend même une baisse de 2 à 3% d’ici 2022. Pas de quoi, néanmoins, différer son projet d’achat : si, comme prévu, la reprise économique est au rendez-vous, les prix redresseront rapidement la tête.
Avec une hausse de 2,25% en moyenne depuis 2015, les prix des appartements ont crevé leur plafond historique de 2011. L’année 2021 pourrait toutefois donner un coup d’arrêt à cette inflation : un recul de 2 à 3% est même attendu dans les métropoles devenues inabordables (Paris, Lyon, Nice…). Malgré ces quelques trous d’air, la probabilité pour que la tendance de fond s’inverse est faible : tant que le crédit sera bon marché (et cela pourrait durer plusieurs années), la cote s’orientera la hausse.
Loyers : la crise sanitaire a entraîné des baisses dans une dizaine de grandes métropoles
L’heure est à la modération des loyers : ils n’ont augmenté que de 0,20% en 2020, soit moins que l’inflation (0,50%), et d’à peine 0,1% sur un an au premier trimestre 2021. La crise sanitaire a même entraîné des baisses dans une dizaine de grandes métropoles, telles que Paris (– 4,5%), Annecy (– 3%), Nice (– 1,5%) ou Le Havre (– 1%). Et, avec la nouvelle loi sur l’encadrement des loyers ajoutée aux mesures de plafonnement à la relocation, il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils remontent de sitôt. Tenez-en compte dans vos calculs de rentabilité.
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