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Panique à la BCE le vendredi, alors que les mamamouchis de la banque centrale n’avaient rien annoncé de concret pour « rassurer » les marchés lors de leur intervention quelques heures plus tôt.
Du coup, comme le rapporte le journal Les Echos, « plusieurs membres de la Banque centrale européenne, dont Christine Lagarde, sont intervenus vendredi. Objectif : assurer que la BCE était prête à renforcer son action face à la situation économique difficile. Une précision nécessaire après une conférence de presse au ton trop optimiste ».
Lors de son allocution de jeudi Christine Lagarde avait salué « un fort rebond de l’activité en zone euro au cours de l’été »… c’est tout juste si l’on allait pas croire qu’il n’y avait aucune crise, que la croissance était enthousiasmante et qu’un avenir radieux nous attendait tous.
Même optimisme de facade béat concernant le renforcement de l’euro face au dollar qui « certes pèse un peu sur l’inflation »…
Au pays de Lagarde tout allait bien le jeudi.
Le vendredi rétropédalage et pour cause… ils sont passés au mieux pour de fieffés imbéciles et au pire pour d’effroyables incompétents qui ont failli déclencher un vendredi noir sur les marchés.
Tout le monde a eu peur que la BCE ne fasse rien le jeudi, alors le vendredi elle a précisé qu’elle ferait ce qu’il faudrait au cas où.
Sauf que le problème initial de la BCE est toujours là, toujours identique, toujours le même !
Le problème de base, le pêché originel c’est bien la nécessité d’un consensus politique pour agir, et quand il n’y a pas consensus au sein de la BCE la BCE est incapable d’aligner deux mots cohérents.
C’est exactement ce qu’il vient de se passer, et cela montre encore une fois, qu’au sein même de la banque centrale européenne au moment où j’écris ces lignes, il n’y a pas de consensus entre les grands pays pour savoir s’il faut ou non revenir sur le sacro-saint objectif d’inflation gravé dans le marbre des traités par L’Allemagne.
Cela nous promet de beaux jours de crise à venir à moins que les Allemands ne mangent leur chapeau.
Charles SANNAT
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