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Le conseil de Paris vient d’adopter deux dispositions visant à dissuader les transformations de logements ou de petits commerces en locations saisonnières de type Airbnb, dans les quartiers les plus touristiques de la capitale.
La Ville de Paris poursuit sa croisade contre Airbnb. Le Conseil de Paris a adopté, ce mercredi 15 décembre, deux dispositions destinées à dissuader les propriétaires de transformer leurs logements et commerces en hébergement touristique. La première mesure vient renforcer un mécanisme existant déjà bien connu des loueurs Airbnb : celui de la compensation obligatoire. Dans toutes les communes d’Île-de-France, les propriétaires doivent en effet demander en mairie une autorisation de changement d’usage pour louer leur résidence secondaire sur les plateformes. Et à Paris, cette autorisation est conditionnée à un mécanisme de compensation obligatoire, qui consiste à transformer un local commercial d’une surface au moins équivalente en un local habitable, au sein du même arrondissement. Dans certains quartiers du centre, cette règle est même encore plus contraignante, puisque pour chaque mètre carré transformé en meublé touristique, les propriétaires doivent transformer le double de surface de locaux commerciaux en logements.
Ce dispositif a pour but de préserver l’équilibre entre habitat et activité économique. Et selon la Ville de Paris, il a permis de gagner près de 47.000 mètres carrés de surface de logement. Mais la mairie veut aller plus loin, en créant un troisième seuil de compensation dans les zones où l’offre en hébergement touristique est déjà très dense. Ainsi, à partir de l’année prochaine, dans le Marais, à Montmartre, dans les quartiers Latin, des Champs-Elysées et celui de la Tour Eiffel, la superficie compensée devra être trois fois supérieure. De fait, il deviendra donc quasiment impossible de mettre une résidence secondaire en location saisonnière, tant l’offre en locaux commerciaux est réduite et les prix élevés.
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