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Les données fournies par SeLoger montrent les écarts importants et parfois surprenants entre bail et nu dans 40 villes de plus de 100.000 habitants.
Vaut-il mieux opter pour une location meublée ou nue ? La question titille autant les propriétaires que les locataires. La première option offre bien des avantages. Les propriétaires peuvent déduire le prix des meubles de leurs revenus locatifs et de la souplesse d’un bail court. Les locataires – étudiants ou en mobilité professionnelle par exemple – y trouvent aussi leur compte puisque bénéficiant d’un appartement clé en main à leur arrivée. La seconde permet aux locataires de se projeter sur le plus long terme, grâce à un bail de trois ans, et au bailleur de limiter le risque de vacances. Mais au-delà de ces considérations, le niveau des loyers est aussi un facteur différenciant…
Comme le montrent les données fournies par SeLoger à partir des annonces immobilières publiées sur son site dans les villes de plus de 100.000 habitants, dans l’écrasante majorité des cas, les bailleurs exigent des loyers bien supérieurs en location meublée. Sept villes affichent un delta supérieur à 10%, dont Annecy (+15,9%), Toulouse (15,7%) et Strasbourg (14,1%). Ces écarts sont logiques, étant donné que le propriétaire doit amortir le prix du mobilier. Dans la capitale de Haute-Savoie, les loyers en meublé ont augmenté de presque 4% entre octobre 2020 et octobre 2021.
Dans quelques rares situations cependant, les loyers affichés en locations nues sont plus élevés que ceux des meublés. Une anomalie, comme l’a déjà souligné SeLoger, qui s’explique par un “bouleversement” du marché. Faute de touristes, nombre de bailleurs ont abandonné la location saisonnière au profit d’une location longue durée. Dans ces villes, l’afflux soudain de meublé a dopé l’offre et a donc contraint les bailleurs à baisser leurs loyers.
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